La guerre des Chefs pour le pouvoir
Les deux Ex : SARKOZY et FILLON s’évertuent dans ce début de campagne pour 2017, à proposer tout ce qu’ils n’ont pas fait, lorsqu’ils étaient au pouvoir et qu’ils les avaient tous, ces pouvoirs à la tête du pays.
Ils négligent, volontairement probablement, que 80 % des Français n’y croient plus. Alors comment les convaincre que demain, plus rien ne sera comme avant.
La première proposition, qu’ils ne font pas, c’est la réforme de l’organisation politique de notre pays, qui donne la priorité des priorités aux partis politiques dominant, avec un système de financement des dits partis qui est totalement anti démocratique. Ce système de financement qui privilégie les élus en place au détriment de celles et ceux qui voudraient prendre une place dans le paysage politique avec des propositions de bon sens, pragmatiques, adaptées à la problématique actuelle et qui ne le peuvent pas, à cause d’une organisation qui ne leur permet pas de lutter financièrement avec les partis en place et de ce fait de présenter, officiellement leurs propositions.
C’est ainsi que la France est bloquée et l’accès au pouvoir n’est donnée qu’aux partis politiques, qui sont le vrai problème de notre pays.
Je propose qu’un temps de parole, aux heures de grande écoute, soit donné sur les chaines publiques, à toutes celles et à tous ceux qui ont un programme de gouvernement à proposer aux citoyens Français. Ce sont toujours les mêmes qui interviennent et les invisibles n’ont qu’à se taire. Ce n’est pas cela, la démocratie.
Les partis en place, défendent des dogmes, des idéologies partisanes qui sont autant d’arguments antagonistes qui divisent les Français au lieu de les rassembler. La France apparait ainsi comme ingouvernable.
C’est le premier problème à résoudre. Les Français ne peuvent pas se contenter du vote par déni qui consiste non pas à voter par conviction mais par opposition à ceux qui ont échoués. C’est ainsi que le Front National grignote des voix, il n’a pas vraiment besoin de faire campagne, ses opposants lui en servent chaque jour d’avantage.
Le peuple doit pouvoir prendre la parole, pour réformer cette organisation politique qu’il dénonce.
Est-il bon de rappeler qu’en 1948, le Général de Gaulle disait déjà : « le régime des partis nous mène à l’anarchie. Il nous conduit aussi à la banqueroute. Car c’est vers la banqueroute que l’on va, quand l’Etat dépense le double de ses ressources, quand on ne peut exporter la moitié de ce que l’on importe, quand on ne peut même plus parler du crédit public. Enfin, l’instabilité du régime des partis nous mène à la servitude, voilà vers quoi nous entrainent les combinaisons présentes. Et bien rien n’a changé depuis 1948, le régime des partis nous mène bien à la banqueroute si l’on n’y met pas un terme.
La France libre, c’est la France Unie et non la France divisée, comme elle l’est aujourd’hui.
Et bien ce combat FILLON – SARKOZY, combat auquel viennent se mêler Alain JUPPE, Bruno LEMAIRE et autre Xavier BERTRAND, tous inscrit dans un même camp et incapable d’unir leur force sur un programme commun, ce qui devrait pourtant être la règle, en est la démonstration. Les idées avant les hommes, alors qu’ils s’opposent pour le contraire.
C’est l’illustration parfaite de ce système politique que je combats, à commencer par le système de financement de ces partis qui sont le problème de notre pays et non la solution.
C’est le sursaut de la France qui est en jeu. Il ne suffit pas de contester, il faut résister avec l’idée qu’il est possible de transformer notre société, que c’est une nécessité absolue. Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles qu’on ne les fait pas, c’est parce qu’on ne les fait pas qu’elles sont difficiles. Et pourquoi ceux-là mêmes qui nous ont mis dans une situation déplorable (2 000 milliards de dettes) nous en sortiraient ils ?
Montesquieu a dit « la vertu d’un peuple, c’est la responsabilité des citoyens » ; Il faut donc que les Français deviennent des citoyens responsables. Pour cela il faut qu’ils prennent la parole, afin de créer un contre-pouvoir citoyen. Ce contre-pouvoir citoyen, c’est la démocratie semi directe, qui consiste à mettre en œuvre des référendums d’initiative citoyenne, en face de la démocratie représentative, qui ne représente plus qu’elle-même.
C’est la seule solution possible, qui permettra de transformer notre pays qui aujourd’hui est bloqué par un système obsolète. Lorsque le pouvoir, aura en face de lui, des citoyens organisés et capables de s’opposer et de proposer, nous serons devenu un pays moderne et dynamique.
Ce n’est pas en changeant le nom de l’UMP ou du F.N. que les choses changeront. Changer de nom c’est traiter une conséquence et non l’origine du mal.
Il faut traiter avant toute chose, l’origine du mal : un système politique qui est usé jusqu’à la corde et qu’il faut organiser démocratiquement. Il faut imposer une démocratie à la Française. C’est la grandeur de la France qui se joue, cette grandeur si bien défendue par le Général de Gaulle avec son éthique irréprochable, et si bien déconstruite par ses successeurs à la moralité discutable qui sont plus préoccupés par leur intérêt personnel que par l’intérêt général. Cet état d’esprit qui rejaillit aujourd’hui dans tous les compartiments de notre société, il faut le changer. Seuls l’exemple qui doit venir d’en haut et la pédagogie peuvent y contribuer.
Il faut un grand mouvement providentiel, pour défendre et imposer cette idée basique.
France Unie se devrait d’être ce mouvement, car, comme son nom l’indique, sa raison d’être c’est le rassemblement des Français.